En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. » Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui 30 MERCREDI 28 FÉVRIER dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. » Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. » Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

C’est à ce moment solennel, dans cette heure grave, que la mère de Jacques et Jean pose cette demande complètement décalée. Que veut-elle ? Être sûre de l’avenir de ses fils ? Que va-t-il se passer pour eux après la mort ? Ce n’est pas le moment ! Mais son doute, sa recherche, son besoin de sécurité face à la mort, ses questions sont-ils si loin de mes doutes ou de mes questions lancinantes ? Serons-nous vraiment avec Jésus ? Ce passage de la mort nous reste souvent bien obscur malgré notre désir de faire confiance au Seigneur.

« La tentation du doute met à l’épreuve la confiance en Dieu. Elle peut épurer comme on épure l’or, mais elle peut aussi plonger la créature humaine comme au fond d’un puits. Complète, la nuit ne l’est jamais, elle n’envahit jamais l’être en totalité. Dieu est toujours présent jusque dans nos ténèbres. »

Certains jours, devant des drames, n’ai-je pas besoin de preuves, de sécurité, pour ne pas sombrer dans la nuit obscure ?
Jésus a dit : « Je veux que là où je suis, vous soyez avec moi. » Cette parole m’aide-t-elle à tenir dans la foi aux heures difficiles ?