Dimanche 13 Avril Dimanche des Rameaux
Le dénouement est proche. Jésus arrive à Jérusalem, lieu de sa Passion.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19, 28-40
Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?” vous répondrez : “Parce que le Seigneur en a besoin.” » Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »
Le petit âne
Je me mets à la place du petit âne. On m’amène à Jésus. C’est la première fois que l’on me demande de porter quelqu’un sur mon dos. Ma vocation est de servir. Il faut que j’apprenne. Quel honneur pour moi de porter le Sauveur du monde, d’avoir une telle proximité avec lui !
Malgré ma petitesse, j’ai été choisi. A côté d’un pur-sang ou d’un cheval de race, je ne vaux pourtant rien. Mais depuis toujours le Seigneur choisit ce qui est petit pour confondre ceux qui se proclament grands.
On acclame Jésus à son entrée dans la ville sainte. Je me sens digne et même utile. Je suis gagné par la joie des habitants. Dans quelques jours, Jésus tombera trois fois sur le chemin du calvaire. Il faudra qu’on porte la croix pour qu’il y soit suspendu.
Ai-je conscience qu’en portant la douleur des autres, c’est le Seigneur lui-même que je porte ?
Béni sois-tu Seigneur, pour tous ceux qui te portent là où tu n’es encore jamais allé. En portant la souffrance ou la joie de nos frères en humanité, tu nous accompagnes partout.
« Celui qui a l’espérance vit différemment ; une vie nouvelle lui a déjà été donnée. »
Benoît XVI, Spe Salvi, Lettre encyclique, 30 novembre 2007