Samedi 22 mars
Mon enfant

Jésus est critiqué mais il va prouver que chacun peut être bon.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15, 1-3.11-3
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.” Et le père fit le partage de ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : “Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais rentrer chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il partit donc pour aller chez son père. (Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils…” Mais le père dit à ses domestiques : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fût près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : “C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait. Mais il répliqua : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !” Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »
MON ENFANT
Un père accède au désir de son fils en tout justice, sans lui faire la morale. Mais la vie n’est pas si facile et il regrette son père. Il fait acte d’humilité et retourne chez lui. Le frère est jaloux.
Le papa plein d’amour accueille et pardonne.
Dans la vie courante quel est mon comportement ?
Bien souvent, il nous arrive de tout vouloir, tout de suite ! Comment assouvir nos besoins de liberté, de richesses, de savoir, de pouvoir ?
Exigeons-nous égoïstement ou savons-nous attendre l’heure de Dieu?
Savons-nous nous contenter de ce que nous possédons, persuadés que là est notre vraie richesse ?
Le fils aîné ne comprends pas ; le père sait lui dire tout son amour, « mon enfant ».
Lors d’une difficulté surmontée savons-nous entendre Jésus nous dire « mon enfant » ?
« L’espérance est contenue dans le coeur de chaque personne comme un désir et une attente du bien… L’imprévisibilité de l’avenir suscite parfois des sentiments contradictoires… Puisse le jubilé être pour chacun l’occasion de ranimer l’espérance. »
Pape François, Spes non confundit, Bulle d’indiction du jubilé ordinaire de l’année 2025, 9 mai 2024