Vendredi 21 mars
Écoutez encore

L'autorité de Jésus n'est pas reconnue. Après la parabole des deux fils, il prononce une autre parabole, sa passion y est en quelque sorte préfigurée.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 21, 33…46
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux pharisiens : « Écoutez cette parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils.” Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons l’héritage !” Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » On lui répond : « Ces misérables, il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à d’autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C’est là l’œuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux !
Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. » Les chefs des prêtres et les pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que Jésus parlait d’eux. Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu’elle le tenait pour un prophète.
ÉCOUTEZ ENCORE
On trouve ici l’incapacité des vignerons à répondre à leur devoir. Il y a de la haine, de la révolte, une méchanceté hors norme. C’est ce que Jésus aura à subir dans quelque temps. Les chefs des prêtres et les pharisiens comprennent bien la leçon mais ils ont peur. Nous avons en fermage la Terre, la Création que Dieu nous a confié, notre maison commune. Qu’en faisons-nous ? C’est la question que nous nous posons en ce temps de réflexion pour la Création : « espérer et agir ».
Sommes-nous attentifs aux cris de notre Terre ? Quelle est notre réaction face à ceux qui l’abîment ou la détruisent ? Savons-nous enseigner aux plus jeunes les moyens tout simples de protection de la nature ?
Seigneur, rends-nous sensibles aux cris de la création.
« Le Christ est mort, a été mis au tombeau, est ressuscité, est apparu. Il a traversé le drame de la mort pour nous… L’espérance chrétienne consiste précisément en ceci : face à la mort où tout semble finir, nous avons la certitude que grâce au Christ, la vie n’est pas détruite elle est transformée… »
Pape François, Spes non confundit, Bulle d’indiction du jubilé ordinaire de l’année 2025, 9 mai 2024